En 1238, La Frette fait partie du mandement de la Coste Saint-André, dépendant depuis 1205 des comtes de Savoie ; de sanglants épisodes marquent la rivalité entre les dauphins de Viennois et les comtes de Savoie .Sans doute le “coteau des épées” tire on nom de ces combats.
1349: Transfert du Dauphiné (rattachement à la France); La Frette est alors dans une enclave de la Savoie; la frontière passe dans la forêt de Bièvre.
1355: rattachement de la Côte (et de La Frette) au Dauphiné par le traité de Paris du 5 janvier: échange des enclaves savoyardes avec le Faucigny.
En octobre 1449, Louis II (futur Louis XI de France) passe une nuit à La Frette.
En 1457 : le Dauphin Louis II épouse à la Côte la fille du duc de Savoie, Charlotte.
Vers 1562, les guerres de religion firent rage dans la région (la Côte St André fut prise et reprise-1568: incendie du château).
En 1744 débuts mondains de Mandrin qui précède de 3 ans une autre peste, noire celle-là.
11 décembre 1803 : naissance, à la Côte St André, d’Hector Berlioz.
1864: construction de l’église St Ours, avec un vitrail “l’adoration des bergers” qui a pris les habitants pour modèles.
1876: Mc-Mahon, 2è président de la IIIè République, passe une semaine à La Frette à partir du 8 septembre 1876, pour surveiller les manoeuvres du 14è corps d’armée de Bourbaki; il fut logé à l’hôtel Frizon (actuel “hotel des voyageurs”) et les 1500 hommes et 600 femmes logèrent à La Frette.
En 1906, des heurts ponctuent l’inventaire de l’église St Ours de La Frette (à la séparation de l’église et de l’état).
Le 5 février 1920: inauguration du monument aux morts (39 morts à La Frette pendant la guerre de 14-18).
Pour connaître les différents maires qui ont régi le village depuis 1789, consultez la page Wikipédia.